Bergepanzer IV

Salut à tous,

J'ai attaqué le système de levage de mon Bergepanzer. Il y a quelques temps, je me demandais quel palan j'allais choisir, celui de la boîte Dragon ou celui de chez Trumpeter, sachant que les deux modèles semblent avoir été utilisés pour ce genre de manœuvre. Mon choix s'est finalement porté sur celui de chez Dragon bien que je puisses me servir également du Trumpeter si l'envie m'en prend. En effet, ceux-ci ne seront pas collés et pourront être à loisir accrochés à l'anneau de la potence ou stockés sur la plage arrière de l'engin.

J'ai effectué quelques petites modifications sur le palan Dragon. La première a été le remplacement des fers plats pliés en U interdisant aux chaînes de sortir des gorges des poulies. Je trouvais ceux d'origine peu convaincant et un peu trop épais. Pour ce faire, j'ai utilisé des chutes de photodécoupe coupées et pliées aux bonnes dimensions. L'opération n'est pas compliquée, demandant juste un peu d'attention et quelques petits points de colle contact.





La deuxième modification — la plus délicate — porte sur la manière de fixer solidement la chaîne à l'intérieur du palan. J'ai donc percé un trou de 0,5 mm dans le bâti pour y enfiler une petite tige d'acier elle-même enfilée dans le premier maillon de la chaîne (flèche rouge du bas). l'ensemble est solidarisé avec un petit point de colle contact. En opérant ainsi, j'obtiens quelque chose de solide et qui ne risquera pas de se décoller lors d'un éventuel chargement au bout du crochet. Ensuite, j'ai passé la chaîne dans la poulie du crochet puis dans la poulie du palan. A ce stade, je n'avais pas la moindre idée de la longueur de chaîne que je devais utiliser. Je l'ai donc estimé en regardant les deux photos précédemment publiées et en faisant plusieurs essais à blanc sur la potence pour en apprécier la longueur. J'ai terminé en collant un écrou simulant l'axe de la poulie principale (flèche rouge du haut). Celui-ci provient d'une pochette Takom.





En procédant ainsi depuis le début du montage de la chèvre de levage, tous les éléments, du mât jusqu'au palan en passant par les bras de force et les anneaux, sont mobiles et m'autorisent toutes les configurations possibles. C'est vrai que ce genre de travail demande un peu de réflexion, du temps et n'accepte aucune précipitation. A l'issue, on est récompensé par une ensemble entièrement modulable pouvant imaginer ainsi n'importe quelles mises en scène à venir.

Frédéric Lisch.

bonjour Frédéric,c'est astucieux et réaliste!bravo,tu es doué,amitiés patrick

bonjour Frédéric,c'est astucieux et réaliste!bravo,tu es doué,amitiés patrick

bonjour Frédéric,c'est astucieux et réaliste!bravo,tu es doué,amitiés patrick

Merci pour les compliments mais je ne suis pas forcément plus doué que n'importe quel maquettiste. Mes petites réalisations sont à la portée de tout le monde, dès l'instant que l'on y prête un peu d'attention et de réflexion. Simplement, lorsque je cherche à améliorer une partie du projet (comme mon palan par exemple), je dessine quelques petits croquis à main levée pour en étudier la faisabilité selon mes capacités et le matériel à ma disposition. J'arrive en général à ce que je veux obtenir. Mais qu'on se rassure, comme tous mes congénères maquettistes, il m'arrive de "jeter" la maquette à travers l'atelier lorsque les choses ne se passent pas comme je l'escomptais.

Mais revenons à mon Bergepanzer. Il me reste à trouver la bonne idée pour "bloquer - débloquer" la chaîne dans le tire-fort. Ceci toujours dans le but d'avoir le plus de latitude possible pour la future mise en scène. En effet, je trouve particulièrement intéressant de pouvoir "jouer" avec la longueur de chaîne sortant du tire-fort et ainsi varier l'angle de travail de la potence. Déjà que je peux varier la longueur de chaîne du palan, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin. Il serait dommage que la potence soit figée alors que tout le reste est mobile...

Frédéric Lisch.

La solution "bloquer - débloquer" la chaîne du tire-fort !

J'ai percé de part en part le bâti afin d'y insérer une petite longueur de profilé plastique, elle-même percée pour y coller une deuxième petite longueur de profilé. La première longueur sert d'axe de rotation alors que la deuxième fait office de loquet de blocage tel que je le démontre sur les deux photos ci-dessous. La dernière étape a consisté à coller le levier d'ouverture-fermeture à l'une des extrémités de l'axe de rotation. Finalement, c'est assez simple mais il fallait y penser. De cette manière en jouant avec le levier, je peux bloquer ou débloquer la chaîne et donc varier l'inclinaison de la potence.









Voici le tire-fort raccordé à la poulie de renvoi. Celle-ci sera accrochée à l'extrémité de la potence...

Simple et logique!
Si le levier est d'origine sur la maquette c'est que le système doit être grosso modo celui là!
Sur mon palan c'est un système d'aller retour qui bloque où débloque la chaîne avec un bouton de sécurité.

Voici en quelques photos, différentes positions de la chèvre en situation de travail. Tout est parfaitement mobile autorisant n'importe quelle configuration de la potence et de son inclinaison...