Bergepanzer IV

bonjour Frédéric,c'est chouette!les mats levés donneraient un bon aperçu de l'engin je pense,amitiés patrick

Oui effectivement. il est vrai que montrer l'engin de levage en position de travail illustrerai l'emploi d'un Bergepanzer. A ce stade de la partie, je n'ai pas encore décidé de la mise en scène. Raison pour laquelle, j'avance toujours dans l'assemblage et le collage définitif en me laissant le choix entre toutes les possibilités : les agrès rangés ou déployés. De plus, n'oublions pas que le Bergepanzer pouvait dépanner un autre engin (char, camions, etc) grâce à ses deux barres de remorquage comme l'aurait fait l'énorme Famo 18 tonnes...

A suivre.

Frédéric Lisch.

Salut à tous,

Les poulies entre les trappes sont enfin collées sur leur support. Encore une fois, le positionnement de celui-ci est à blanc pour la photo ; ceci enfin d'éviter une casse accidentelle lors de la manipulation du haut de caisse. N'oublions pas qu'il y a encore un peu de travail sur cette partie du char.



Ensuite, les différentes pièces des trappes de visite de la plage moteur. Au centre, on voit les deux types de trappes permettant d'accéder directement au remplissage des radiateurs. On devra utiliser celle aux flancs biseautés. L'autre saute immédiatement dans la boîte à rabiot qui commence à être bien remplie. On pourra l'utiliser pour une version nettement plus tardif : un Ausf J.



Voici maintenant le dilemme des hampes de nettoyage du canon. Doit-on les positionner ou non ? Évidemment que non. Le char étant détourné de sa fonction première, cet accessoire ne lui sert franchement plus à rien. On devra donc boucher au mastique les trous de positionnement. On peut également utiliser des sangles en photodécoupe (planches Aber ou Eduard par exemple) pour simuler les fixations mais sans y glisser les éléments de l'écouvillon. Pour ma part, je ne sais pas encore quoi choisir (bouchage des trous ou sangles en laiton) et me laisse le temps de la réflexion. Je pourrai toujours revenir sur cette partie de l'engin si besoin...



Enfin, un mot sur la planche de photodécoupe fournie dans la boîte. On y trouve l'essentiel des petites pièces comme les attaches des patins de chenilles sur le panneau avant, les fixations de la hache et des crochets de remorquage, les pattes de fixation des plaques de blindage du char de bataille ainsi que les platines-supports de la grosse poutre de bois. Cette planche regroupe également les... chaînes de la chèvre (?). Alors là !!! Ce sera le "classement vertical" illico ! En un mot : poubelle. Je suis carrément étonné que Dragon puisse fournir une horreur pareille. Elles vont être très vite remplacées par de véritables chaînes que l'on trouvera par exemple dans le modélisme naval ou au rayon "créatif" de nos habituels hypermarchés.

Les platines boulonnées de remorquage avant. Dragon propose deux types de goupilles pour arrimer l'élingue au char, un modèle tardif et un modèle précoce. On doit utiliser le modèle tardif, celui à gauche sur la photo. Pour les besoins de la mise en scène photographique, j'ai simulé l'élingue arrimée au char. Dans les faits, il était également possible de faire la liaison entre l'élingue et le char par l'intermédiaire des gros crochets en C que l'on trouve sur presque la totalité des Panzer de cet époque...

Restons sur le bas de caisse avec l'une des étapes les plus répétitifs du montage, je veux parler des bogies du train de roulement. Sur le photo, une petite "nature morte" des pièces à préparer : les bras articulés et lames de ressort, le cache-moyeu et l'amortisseur et son support. Dégrappage, ponçage, nettoyage et collage, toutes ces opérations à répéter huit fois. Attention cependant à la numérotation des pièces et au sens de collage. On peut noter que Dragon fournit les bras articulés et lames de ressort en éléments séparés dans certaines de ses références ; ceci peut s'avérer utile lorsque le train de roulement doit épouser la surface du sol. Ce n'est pas le cas dans cette boîte mais rien de gênant car je ne compte pas présenter mon Bergepanzer sur un sol mouvementé...

Au sujet des bras articulés des bogies du Panzer IV, voici une présentation des pièces en question. Celles-ci proviennent d'un Strumpanzer début de production (référence : 6596) pour ceux qui rechercheraient ce genre de pièces pour leurs engins. A droite, les mêmes pièces d'un Panzer IV de chez Hobby Boss. Les deux marques utilisent la même décomposition pour arriver au même résultat.

Superbe étude!
Merci de la partager!

Je passe au collage des supports de bogies et des amortisseurs. Sur la première photo, le bogie et le barbotin sont posés à blanc. Sur la deuxième photo, je présente les deux modèles de rouleaux porteurs que Dragon propose dans cette boîte (et dans la plupart de ses boîtes de Panzer IV). La notice est assez muette au sujet du choix que l'on doit faire et c'est là qu'intervient une bonne documentation. Le premier modèle montre de petits renforts à l'intérieur du cerclage alors que le deuxième n'en a pas. Notons qu'il existe encore d'autres types, chacun correspondant aux années et mois de production, aux modèles du char (Ausf A, B, C, D, E, etc) et aux usines ayant à un moment ou à un autre assemblé ce Panzer...

Le plan de Hilary Doyle montre les rouleaux porteurs sans les renforts (à droite sur la photo) et ce sera donc celui-ci que je choisirai pour mon Bergepanzer.

A ce stade du montage du train de roulement, je ne colle pas les bogies, ni les barbotins. Cette opération sera effectuée plus tard car je préfère garder une certaine aisance lorsque je manipule le bas de caisse. La plupart du temps, je procède de cette manière à part bien sûr lorsque je n'ai pas le choix...

Et un grand merci pour vos encouragements et vos compliments.

Pour casser un peu la monotonie du montage, je passe quelques instants sur le palan et ses accessoires. Lors du collage, j'ai laissé les poulies mobiles pour, plus tard, me faciliter le glissement des chaînes. Sur la photo, les quelques types de chaînes trouvées dans le commerce et qui pourraient correspondre à ce que je recherche. Le choix n'est pas encore fait mais il est possible que les deux premières soient un peu épaisses. Pendant l'assemblage du palan et du crochet de levage, j'ai porté une attention toute particulière au collage. J'ai fait du "qui tient" ! Je n'ai pas envie que le palan "lâche" pendant l'enlèvement d'un V12 Maybach !!!



Pour les besoins du comparatif, j'ai également assemblé le palan du kit Trumpeter. L'interprétation est encore une fois complétement différente d'une marque à l'autre. A ce niveau de connaissance du Bergepanzer IV, je ne sais absolument pas le quel est le plus proche de la réalité car les deux types me semblent tout-à-fait plausibles. L'exemplaire Dragon est cependant mieux gravé et plus détaillé que le Trumpeter bien ce dernier ressemble fortement à celui qui est dessiné sur le plan 4 vues de Hilary Doyle. Mais bon !!! Il sera toujours temps de faire un choix plus tard...

Frédéric Lisch.

Salut à tous,

De retour pour attaquer la préparation des anneaux de liaison entre le haut de caisse et les barres de la chèvre. Pour ce faire, j'utilise ceux du kit Trumpeter auxquels je colle une section de profilé rond pour qu'ils puissent traverser le haut de caisse préalablement percé. Par l'arrière, j'insère une petite bague découpée dans du profilé creux puis je lie les deux par un filet de colle. Le diamètre de la section du profilé rond doit être égal au diamètre intérieur de la bague. Sur la photo, l'anneau dont la section de profilé est la plus longue sera inséré à l'avant de la caisse. J'ai opéré de cette manière pour laisser à la barre verticale et aux jambes de force toute leur mobilité et pour pouvoir les déplacer d'un emplacement à un autre à ma guise : potence sur l'avant, sur la gauche ou sur la droite...



Voici les quatre anneaux insérés dans leur emplacement prêts à recevoir les barres de la chèvres...



Et sous la jupe de la dame ! les bagues enfilées et collées sur les sections de profilé.