Bergepanzer IV

Salut à tous,

A ce stade du projet, faisons un point sur ce qui est déjà préparé. C'est lorsqu'on regarde les photos qu'on se dit qu'il reste encore beaucoup à faire. Mais n'est-ce pas là justement toute l'essence de notre passe-temps. Les trappes pilote et radio seront fermées car je ne veux pas qu'un œil indiscret constate que mon engin est une coquille vide. A moins que j'insère le buste d'un pilote. De même pour les trappes de visite du compartiment moteur. En effet, je cherche à focaliser ce montage sur la fonction du Bergepanzer : remorquage, dépannage, enlèvement de charges lourdes...

Je compte fabriquer des ridelles en carte plastique autour de la plage moteur pour y entasser des caisses à outils, des bidons et autres jerricans, des pièces de rechange et toutes autres éléments liés à l'usage qu'en faisait la troupe sur le terrain. Ceci sera tranquillement étudié après le montage définitif.

La mitrailleuse de caisse ne sera pas assemblée et seul le tube dépassera de la rotule. Je pense remplacer toutes les fixations du lot de bord par de la photodécoupe ; je dois avoir une ou deux planches Aber qui traînent quelque part, à voir (?).

Sous peu, je colle définitivement le bas de caisse et le haut de caisse ainsi que les gardes-boue. Puis j'attaque les modification des barres de la chèvre, son installation sur le haut de caisse et le passage des chaînes dans le palan et pour le support de la potence.

De belles pièces, bravo!

bonjour,c'est chouette,super

Salut à tous,

Je passe au panneau arrière du compartiment moteur. J'ai effectué une légère modification sur le silencieux d'échappement. J'ai remplacé les sangles métalliques de maintien par des petites bandes de profilé plastique car celles d'origine, moulées directement sur les supports, ne viennent pas prendre appui sur le haut du panneau arrière. J'ai également cabossé le silencieux, histoire de lui donner un aspect plus usagé. Puis collage de la trappe d'accès au démarrage à la manivelle, des gros écrous de tension des chenilles et des poignées de blocage. La notice préconise la pose du nouvel attelage au bas du panneau arrière. Cet attelage est l'une des caractéristiques des tous derniers châssis du Panzer IV et je doute qu'il fut installé sur un châssis Ausf H même tardif. Donc pour l'instant, je laisse mon attelage comme il est et prendrai la décision plus tard de le monter ou non si jamais je trouve réponse à cette question...

La suite de mon travail d'aujourd'hui fut la préparation des platines de transport de la poutre. Sur la photo, la poutre fournie dans le kit. Elle est plutôt bien gravée mais j'ai pris le parti de la remplacer par une section de bois de mêmes dimensions. A gauche, les éléments des platines en photodécoupe de Dragon, à droite leurs équivalents Trumpeter. Je pense utiliser les pièces Trumpeter qui me semblent plus convaincantes.



Enfin voici une simulation à blanc de la pose de la poutre sur la caisse avec les pièces Trumpeter. Cette simulation permet de me rendre compte du bien-fondé de mon choix...



Frédéric Lisch.

Salut à tous,

La suite du montage des éléments du châssis. J'ai finalement décidé de laisser une certaine liberté aux bogies. Pour ce faire j'ai une petite astuce, je supprime le petit tenon visible sur les supports des bogies (voir photo). Le même tenon est également supprimé sur la platine. De cette manière, je peux poser mon engin sur un sol plus ou moins irrégulier. De plus, cette façon de faire permet d'obtenir un parfait alignement des bogies lorsque j'installerai les galets.



Les platines sont définitivement collées sur les supports, laissant ainsi leur liberté de mouvement aux bogies. Les trappes d'accès aux bouchons des réservoirs sont également collées. A ce stade et en dehors de la préparation des galets et des rouleaux-porteurs, le bas de caisse est terminé. L'étape suivante sera l'assemblage définitif du bas de caisse et du haut de caisse...



Bon dimanche à tous.

Frédéric Lisch.

Après réflexion, j'ai fait le choix de monter le nouvel attelage dont je parlais il y a quelques jours. En effet, la présence de cet attelage me paraît plausible car il permet l'emploi des barres de remorquage fournies dans le lot de bord de l'engin. Comme je l'avais déjà précisé, ces deux anneaux directement soudés sur l'attelage initial se retrouvent sur les derniers châssis de Panzer IV notamment le Ausf J. A partir de quelle date fut monté cet attelage ? Je n'en ai aucune idée mais avancer novembre ou décembre 1944 me semble tout-à-fait vraisemblable. Si quelqu'un a des infos à ce sujet, je suis prenneur. De plus, n'oublions pas que nous sommes dans les derniers mois du conflit et que les engins dédiés au dépannage commencent à manquer. Les chars de bataille doivent se suffire à eux-mêmes et doivent pouvoir tracter les congénères endommagés même si cette opération n'est pas recommandée par les manuels. Peut-être une des raisons pour laquelle cet attelage se retrouve assez régulièrement sur le Ausf J.





Voici la démonstration de l'assemblage à blanc des barres de remorquage à l'attelage et maintenues par la grosse goupilles fournies dans la boîte.

A présent, accordons nous un moment de détente. Comme tout maquettiste, arrivé à un certain stade du montage, je sature un peu. Raison pour laquelle, je mets de côté mon engin et passe à la sélection des quelques éléments qui vont garnir la plage moteur. Sur la photo, des caisses de la marque Verlinden que j'ai depuis... je ne m'en souviens même plus, des bouteilles d'oxygène et d'acétylène et quelques jerricans Miniart. Ces dernières sont magnifiques avec des marquages finement gravés.



Voici quelques mises en situation. Bien sûr, rien n'est figé et cet empilage d'objets pourra changer au gré de mes envies et du scénario que je compte illustrer. Je dois encore fabriquer les ridelles sur la périphérie de la plage moteur ce qui donnera peut-être de nouvelles idées de chargement. On peut aussi y mettre des pièces de rechange, des éléments de chenilles, etc...

bonjour Frédéric,ça promet un bel engin bien agencé!bonne suite,amitiés patrick

Salut à tous,

Toujours dans le cadre de mon futur chargement de matériel, j'ai assemblé quelques jerricans de différentes marques. Sur la photo, les trois premières proviennent de chez Dragon, au centre, une Bronco et les trois suivantes, Miniart. Encore une fois, un petit comparatif de ce que nous propose le marché. Le jerrican Dragon ne comporte pas de marquage en creux mais son bouchon est plus en accord avec la réalité et son montage est nettement plus aisé que les autres labels. En revanche, Miniart propose plusieurs modèles de marquages en creux et deux types d'emboutissage ce qui permet de varier les chargements sur les engins. Le modèle Bronco (plastique jaune) a également de beaux marquages en creux, ici ceux de la Waffen-SS mais le fond est plat alors qu'il devrait être embouti comme sur les Dragon et Miniart. Le jerrican Bronco devra donc obligatoirement être présenté debout.



Pour y voir plus clair, je conseille l'achat du livre "Jerrycan - 70 ans et toujours en service" paru en 2008 aux éditions Heimdal. L'auteur, Philippe Leger traite de tous les modèles de tous les pays ayant utilisé ces célèbres nourrices. De nombreuses photos couleurs et noir et blanc illustrent tous les marquages, emboutissages, peintures et camouflages. Une source d'inspiration quasi inépuisable...

Pour terminer, notons que les trois graphies sont admises : jerrican, jerricane et jerrycan...



Frédéric Lisch.